Grosse frayeur ce mercredi 9 mai : j'ai pourtant bien calculé mon déplacement pour rejoindre la Dordogne. Je prends le train avec le vélo à Mignaloux à 12 h 47, je change à Limoges, où j'ai quinze minutes de battement, le temps de trouver le bon quai, quoi, et je dois arriver à Périgueux à 15 h 59, ce qui me laisse largement d'arriver le temps d'arriver à Coursac, distant de 13 km, où mon intervention est prévue à 18 h 30 !
Sauf que... Déjà, à Mignaloux, la micheline, brinquebalante - une vieille bécane, me confirme le contrôleur - a déjà cinq minutes de retard : "on a dû attendre le TGV de Paris !" La soute à vélo, également salle du contrôleur, oblige à accrocher le vélo au plafond, puis à l'accrocher avec un tendeur à un crochet latéral pour éviter à Rossinante dé bouger dans tous les sens suspendue en l'air comme une vulgaire carcasse de bétail !
Peu après Lussac, arrêt soudain... Diable, on ne repart que dix minutes après, ça y est, mes quinze minutes sont déjà bouffées ! Je regarde le paysage et, peu après, aperçois deux biches dans un champ. Et voilà qu'à Montmorillon, la micheline est bloquée un quart d'heure, et même un peu plus. Nous voici avec trente-cinq minutes de retard !
Vais-je manquer la correspondance ? Le nouveau contrôleur, monté à Bellac, me confirme que oui. J'apprends que j'ai un autre train à 17 h 05 qui m'amène à Périgueux à 18 h 15... Juste à temps pour prendre une voiture - taxi, ou lecteur de Coursac ? - et arriver presque à l'heure dans ma tenue de cycliste (survêtement), je n'aurai pas le temps de me changer.
A la gare de Limoges, dont j'admire une fois de plus l'architecture, j'ai deux heures à tuer. Je sors un peu pour faire quand même du vélo... Puis je passe un coup de fil à la Bibliothèque de Coursac pour expliquer la chose... Anne Delaunay, la jeune bibliothécaire me dit : " On vient vous chercher en voiture, on mettra le vélo dedans ! Et on sera à l'heure périgourdine, avec donc le quart d'heure de retard habituel !"
Ouf ! Et merci à la charmante lectrice, nantie d'une grosse voiture, où le vélo peut loger, et qui accompagne Anne venue me chercher...
L'animation se déroule bien, même si les deux premiers textes - le poème de Marcel Thiry et le texte d'Abdourrahman A. Waberi - passent mal. Il y a toujours de la distance entre un texte que l’on apprécie visuellement et le même que l’on entend. Par ailleurs, je n'ai pas eu le temps de me concentrer avant l'animation... Pot très agréable après. Très jolie bibliothèque dans un bâtiment ancien restauré...
Puis logement et repas dans la chambre d'hôtes de Mme Marty, où séjourne aussi un jeune bûcheron-élagueur, qui y est pensionnaire depuis deux ans. Il a vingt-deux ans, et me semble énorme ; en fait, il est très costaud, et il faut l'être dans ce métier ! M. Marty me rappelle Papa et Pépé : il fait chabrot après la soupe...
Sauf que... Déjà, à Mignaloux, la micheline, brinquebalante - une vieille bécane, me confirme le contrôleur - a déjà cinq minutes de retard : "on a dû attendre le TGV de Paris !" La soute à vélo, également salle du contrôleur, oblige à accrocher le vélo au plafond, puis à l'accrocher avec un tendeur à un crochet latéral pour éviter à Rossinante dé bouger dans tous les sens suspendue en l'air comme une vulgaire carcasse de bétail !
Peu après Lussac, arrêt soudain... Diable, on ne repart que dix minutes après, ça y est, mes quinze minutes sont déjà bouffées ! Je regarde le paysage et, peu après, aperçois deux biches dans un champ. Et voilà qu'à Montmorillon, la micheline est bloquée un quart d'heure, et même un peu plus. Nous voici avec trente-cinq minutes de retard !
Vais-je manquer la correspondance ? Le nouveau contrôleur, monté à Bellac, me confirme que oui. J'apprends que j'ai un autre train à 17 h 05 qui m'amène à Périgueux à 18 h 15... Juste à temps pour prendre une voiture - taxi, ou lecteur de Coursac ? - et arriver presque à l'heure dans ma tenue de cycliste (survêtement), je n'aurai pas le temps de me changer.
A la gare de Limoges, dont j'admire une fois de plus l'architecture, j'ai deux heures à tuer. Je sors un peu pour faire quand même du vélo... Puis je passe un coup de fil à la Bibliothèque de Coursac pour expliquer la chose... Anne Delaunay, la jeune bibliothécaire me dit : " On vient vous chercher en voiture, on mettra le vélo dedans ! Et on sera à l'heure périgourdine, avec donc le quart d'heure de retard habituel !"
Ouf ! Et merci à la charmante lectrice, nantie d'une grosse voiture, où le vélo peut loger, et qui accompagne Anne venue me chercher...
L'animation se déroule bien, même si les deux premiers textes - le poème de Marcel Thiry et le texte d'Abdourrahman A. Waberi - passent mal. Il y a toujours de la distance entre un texte que l’on apprécie visuellement et le même que l’on entend. Par ailleurs, je n'ai pas eu le temps de me concentrer avant l'animation... Pot très agréable après. Très jolie bibliothèque dans un bâtiment ancien restauré...
Puis logement et repas dans la chambre d'hôtes de Mme Marty, où séjourne aussi un jeune bûcheron-élagueur, qui y est pensionnaire depuis deux ans. Il a vingt-deux ans, et me semble énorme ; en fait, il est très costaud, et il faut l'être dans ce métier ! M. Marty me rappelle Papa et Pépé : il fait chabrot après la soupe...
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