Le temps est bien gris en ce samedi. Je quitte Royan vers 9 h, m'arrête près de l'abbaye de Sablonceaux, qui reçoit des retraitants, puis jette un oeil sur le portail de l'église de Pont l'Abbé. Ici, un jardin de fraises est protégé (?) par deux épouvantails qui auraient pu figurer dans Le magicien d'Oz (tiens, ça me rappelle que c'est un livre que j'ai lu à haute voix à Lucile il y a une douzaine d'années).
Là, je me balade le long de champs entièrement bleus (de la chicorée ? il semble que ce soit plutôt du lin). J'aperçois des buses, j"entends le coucou. Près de la route, les myosotis voisinent avec des marguerites, des coquelicots et des boutons d'or : une symphonie de couleurs. Les champs de colza semblent destinés à la production de bio-carburants (il vaudrait mieux dire agro-carburants, dont on n'est pas sûr qu'ils soient moins polluants que les carburants fossiles). A l'ouest de Saint Crépin, les pales de six éoliennes tournent majestueusement : franchement, c'est plus beau que les poteaux des lignes à haute tension.
Ce qui me défrise le plus, depuis que je circule - mais ça ne date pas d'aujourd'hui - c'est tous ces murs et murets qui entourent les maisons, et surtout tous ces panneaux Attention au chien (après tout, pourquoi pas, il vaut mieux être prévenu), Chien méchant, Je monte la garde, Chien méchant et perspicace, Je montre les crocs, etc... Pauvres chiens ! Décidément, je préfère les loups !
Et quel vent ! Je n'en finis pas de ramer contre, en me dirigeant vers Surgères, où j'ai prévu de reprendre le train. Dans cette même ville, petit arrêt à la Bibliothèque municipale, où l'on peut consulter ses courriels et internet gratuitement (bravo !).
A la gare de Surgères, deux jeunes Roumains attendent le train pour Paris. Il n'y a pas qu'en prison que les employés sont peu aimables.
Dans le train, un Anglais style SDF, sauf qu'il ne boit pas des canettes et ne fume pas (au contraire du Français qui monte à Niort, accompagné aussi d'un chien), avec ses trois chiens et de nombreux bagages (énorme sac à dos et sorte de chariot contenant des sacs variés) m'aide à accrocher le vélo : c'est un balèze !
Là, je me balade le long de champs entièrement bleus (de la chicorée ? il semble que ce soit plutôt du lin). J'aperçois des buses, j"entends le coucou. Près de la route, les myosotis voisinent avec des marguerites, des coquelicots et des boutons d'or : une symphonie de couleurs. Les champs de colza semblent destinés à la production de bio-carburants (il vaudrait mieux dire agro-carburants, dont on n'est pas sûr qu'ils soient moins polluants que les carburants fossiles). A l'ouest de Saint Crépin, les pales de six éoliennes tournent majestueusement : franchement, c'est plus beau que les poteaux des lignes à haute tension.
Ce qui me défrise le plus, depuis que je circule - mais ça ne date pas d'aujourd'hui - c'est tous ces murs et murets qui entourent les maisons, et surtout tous ces panneaux Attention au chien (après tout, pourquoi pas, il vaut mieux être prévenu), Chien méchant, Je monte la garde, Chien méchant et perspicace, Je montre les crocs, etc... Pauvres chiens ! Décidément, je préfère les loups !
Et quel vent ! Je n'en finis pas de ramer contre, en me dirigeant vers Surgères, où j'ai prévu de reprendre le train. Dans cette même ville, petit arrêt à la Bibliothèque municipale, où l'on peut consulter ses courriels et internet gratuitement (bravo !).
A la gare de Surgères, deux jeunes Roumains attendent le train pour Paris. Il n'y a pas qu'en prison que les employés sont peu aimables.
Dans le train, un Anglais style SDF, sauf qu'il ne boit pas des canettes et ne fume pas (au contraire du Français qui monte à Niort, accompagné aussi d'un chien), avec ses trois chiens et de nombreux bagages (énorme sac à dos et sorte de chariot contenant des sacs variés) m'aide à accrocher le vélo : c'est un balèze !
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