Peut-être que la voix, c’est l’âme ? Je n’en sais rien – mais ce que je sais, c’est qu’il y a un charme dans la chanson, un sortilège unique.
C’est celui d’enchanter, justement.
(Annkris)
Et voici la chanson du mois, de Jean Ferrat, chantée par Isabelle Aubret.
Deux enfants au soleil
La mer sans arrêt roulait ses galets
Les cheveux défaits, ils se regardaient
Dans l'odeur des pins, du sable et du thym
Qui baignait la plage
Ils se regardaient, tous deux sans parler
Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages
Et c'était comme si tout recommençait
La même innocence les faisait trembler
Devant le merveilleux
Le miraculeux voyage de l'amour
Dehors
ils ont passé la nuit
L'un contre l'autre ils ont dormi
La
mer longtemps les a bercés
Et quand ils se sont
éveillés
C'était comme s'ils venaient au monde
Dans le
premier matin du monde
La
mer sans arrêt roulait ses galets
Quand ils ont couru dans
l'eau les pieds nus
À l'ombre des pins se sont pris la main
Et
sans se défendre
Sont tombés dans l'eau comme deux
oiseaux
Sous le baiser chaud de leurs bouches tendres
Et
c'était comme si tout recommençait
La vie, l'espérance et la
liberté
Avec le merveilleux
Le miraculeux voyage de
l'amour
(Paroliers : Edith Marie Louise Delecluse / Jean Tenenbaum)
version Isabelle Aubret :
https://www.youtube.com/watch?v=GyHrLGGKrLQ
version Jean Ferrat :
https://www.youtube.com/watch?v=xUZSaL1A9TAersin
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