Ouvrez
moins les prisons un peu plus l'évangile
Par
une immense paix rendez le sol fertile
Plus
de guerre plus d'échafaud
L'un
est opprobre et crime et l'autre est barbarie
Pourquoi
toujours punir et quand le faible crie
L'abandonner
jusqu'au tombeau
(Louise
Michel, Lueurs
dans l'ombre :
poème)
Voilà,
je voudrais mettre ce voyage que je vais accomplir du 27 décembre au
22 mars (environ) sous le signe de Louise Michel. Je vais étoffer le
chapitre déjà écrit qui fera partie du futur livre sur « mes
femmes écrivains », car je pense que Louise Michel est très
injustement minimisée en tant qu’écrivain, sans doute par
misogynie des experts en littérature autant que par haine féroce
des bourgeois devant celle qui les a vilipendés avec talent.
La route devant la maison
de mes amis guadeloupéens
sur les hauteurs de Baillif
Je
vais penser à
elle sur
le cargo et
à
son long voyage vers le bagne de Nouvelle-Calédonie où elle fut
transférée (par bateau) en 1873 pour sa conduite pendant la Commune
de Paris. Et
à sa formidable conduite dans cette île lointaine où elle
s’intéressa notamment à la botanique et aux Canaques qui
devinrent ses amis et dont elle apprit un peu la langue et écrivit
les légendes qui lui furent contées, avant de leur proposer un
enseignement adapté. En 1878, pendant leur révolte, elle fut la
seule communarde à prendre leur défense !
Mais
je penserai aussi à vous tous qui restez sur le vieux continent…
Je
vous souhaite de passer un hiver pas trop froid ! Et d'abord de belles fêtes de fin d'année… Je vous réchaufferai de loin.
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