Il
n'arrive jamais rien à ceux qui ne s'aventurent pas hors de leurs repères.
(Blanche de Richemont,
Éloge du désir)
De nouveau en vadrouille, cette fois pour récupérer ma voiture, stationnée à Poitiers, en attendant la réparation du clignotant : pas très envie de circuler sur la N 10 sans clignotant ! Mais bien sûr, je vais revoir mes vieux amis poètes, ainsi que des plus jeunes, Frédéric, Igor, Anne et Michel, les grands cyclo-randonneurs...
Après ma rencontre avec les trois filles du TER d'Arcachon hier, aujourd'hui, je croise au restaurant un couple de Hollandais qui vont à Saint-Jacques de Compostelle à vélo ! Inutile de dire que nous sympathisons et que je les invite à me rendre visite à Bordeaux !
Cet été, je vais recevoir quatre Polonais aux alentours du 14 juillet – je ne sais pourquoi notre fête nationale les attire – qui seront suivis par le jeune Sergueï qui vient de Saint-Petersbourg, déjà venu l'an dernier.
Sergueï à l'arrêt de tram
Sergueï à l'arrêt de tram
Tiens, reparlons du mariage, je vous livre cette réflexion que George Sand adresse à son fils : "L'amour est un imprévu. On appelle cela un hasard ; et il n'y a
pas de hasard. C'est un rayon qui vient du ciel et qui ne nous embrase que
quand le moment est venu pour nous. C'est une espèce de miracle qui subjugue
les plus récalcitrants, mais il faut attendre qu'il se fasse, car le mariage
sans amour, c'est les galères à perpétuité" (George Sand, Lettre à Maurice Dudevant-Sand, 17 décembre 1850).
Sur ce, je ne veux pas faire attendre Georges : à 94 ans, l'heure c'est l'heure, et de toute façon, je n'ai jamais été en retard nulle part, allant toujours à mes rendez-vous à pied ou à vélo...
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