J’oublie les mots quand il s’agit d’épeler les syllabes formidables du rêve.
(René-Guy Cadou, Monts et merveilles : nouvelles fraîches, Éd. du Rocher1997)
Comme je suis encore sur le choc du décès d’Odile Caradec, même si elle a eu une vie longue et bien remplie, car j’avais encore beaucoup d’amitié à lui donner et beaucoup de chose à lui dire. Il me reste à écrire ou plus exactement terminer le chapitre que je veux lui consacrer dans mon futur livre sur les femmes écrivaines.
* * *
Mais n’oublions pas Venise : quelle conclusion donner à mon séjour ?
J’ai donc visité la Biennale d’architecture pour la première fois. Celle-ci a lieu tous les deux ans, l’autre année étant consacrée à l’art contemporain.
Les pavillons qui m’ont le plus plu sont ceux qui ressemblaient aux pavillons des différentes Biennales d’art contemporain que j’ai eu le plaisir de précédemment visiter en 2011, 2013, 2015, 2017 et 2019.
C’est-à-dire qui présentaient des installations qui, du point de vue esthétique, me touchaient le cœur ou l’imagination. C’est tout à fait personnel. Je vous laisse visionner ces quelques images.
Par
contre il y a eu, un peu à l’écart, sur l’île de San Giorgio,
dans un petit bois près de la mer,
la chapelle vaticane qui
présentait les propositions de dix architectes actuels pour la
création d’une chapelle : au moins ça ressemblait à de
l’architecture, comme de grands modèles réduits où on pouvait
entrer et qui proposaient divers matériaux, du bois au métal ou au
verre et
diverses formes…
Là, j’ai été séduit !
En voici quelques photos.
les bâtiments conventuels réels autour de l'église de San Giorgio
Les installations de la Capelle vaticane étaient dans le petit bois au fond
Reviendrai-je à Venise ? Je suis obligé de tenir compte de mon âge, de l’aspect numérique envahissant désormais, non seulement pour tout voyage, mais même pour la Mostra et ses fameuses réservations… On verra !
Ciao, Venezia !
Un ancien théâtre converti en supermarché !
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