lundi 17 mars 2014

17 mars 2014 : Non aux e-billets SNCF, ça peut être une escroquerie !


L'écrivain ne garde, tout au plus, que les dehors de sa révolte.
(Pierre Gascar, Rimbaud et la Commune, Gallimard, 1971)

Avouez qu'elle est belle, la technologie moderne !

On peut écouter impunément les communications téléphoniques de tout un chacun, même des ex-présidents ; on peut géolocaliser tout un chacun, aussi petit soit-on, mais on ne peut pas géolocaliser un énorme avion qui disparaît (cherchez l'erreur) ; on peut trucider des gens sans risquer d'être tué soi-même (Hiroshima a montré l'exemple, les drones suivent), etc.

Mais y a pas que les avions géants qui disparaissent !!! 

On peut aussi dématérialiser les billets SNCF au beau prétexte que, comme ça, on ne peut pas l'oublier chez soi ou oublier de le composter. Oui, sauf que aujourd'hui, mon e-billet a disparu de ma carte, ainsi que celui de mon retour lundi prochain. Annulé, me dit le contrôleur, qui me fait payer plein pot illico. Or, je peux certifier que je n'ai rien annulé du tout, et même pour plus de sûreté, je l'avais acheté au guichet de la gare de Bordeaux et pas sur internet. Je suis donc furieux et vais faire une réclamation qui ne donnera rien, j'en suis sûr. Car comment prouver ma bonne foi ? Probablement l'agent au guichet, au lieu de valider, a annulé, car précisément, j'étais venu pour un changement de e-billets, car je m'étais trompé de date en les prenant sur internet. Ou alors, elle n'a pas annulé ceux que je lui avais demandé et au contraire les nouveaux qui étaient aux bonnes dates. Comment savoir ?

Résultat : désormais, je reprendrai les bons vieux billets-papier et les composterai...

Ma mère avait raison : il faut toujours se révolter, même si ça ne sert à rien... La "révolution" informatique est une vaste fumisterie, on devient esclave des machines !

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