Les animaux dits de compagnie sont nos âmes d’accompagnement. Ils ne mentent jamais, eux, ne trahissent personne, ils ne couvent pas des idées torves, ne fomentent pas des coups tordus, ils ne nous font aucun mal. Que du bien, que du bon. Nous c’est tout le contraire. Oui, nous méritons nos muselières.
(Sylvie Germain, Brèves de solitude, Albin Michel, 2021)
Comme chanson du moi, j’avais un grand choix, mais je viens de découvrir Bientôt, une chanson très actuelle de notre brave et toujours vaillant Pierre Perret. À écouter ici :
https://www.youtube.com/watch?v=ZzmbI_i4Tro
C’est une chanson douce et tendre, à l’opposé de ce monde cruel et féroce.
À propos, mes Bangladais ont mis au monde le 30 avril une petite fille, prénommée Arunita. Ça va peut-être les aider à obtenir un titre de séjour, on verra bien. Le bébé est magnifique. Je suis frappé (moi qui suis nul en langues étrangères) par leur capacité en français qui est pourtant une langue difficile.
image Pierre Perret
Les paroles de la chanson :
Oui
on s'en f'ra des bisous
Bientôt bientôt bientôt
De
voraces baisers de loup
Jusqu'aux bisous très doux
Des
bisous sur les paupières
Et des patins d'enfer
Mais ils
peuv'nous faire payer un impôt
S'ils voient qu'on s'embrasse
trop
Oui on s'en f'ra des concerts
Bientôt bientôt
bientôt
Ensemble on chant'ra j'espère
Lily et les colos
On chant'ra les rigolottes
Et celles qui font pleurer
Mais ils peuv' nous faire payer un impôt
Oui on s'en f'ra des restos
Bientôt bientôt bientôt
Déguster le pot-au-feu
Sans
peur du couvre-feu
Plus de masques délétères
De
postillons douteux
Mais ils peuv'nous mettre un procès-verbal
S'ils voient qu'on se régale
Rouvrir les p'tits
magasins
Tous ceux qui servent à rien
Ceux qui se
rendaient coupables
D'êt'non indispensables
La
musiqu'les fleurs les livres
Toutes ces choses futiles
Toutes
celles dont ils auraient dû se nourrir
Oui les grands voyages approchent
Bientôt bientôt bientôt
Sans permission dans la poche
Pour ces petits kapos
Partir aux iles de la Sonde
Pour
sonder nos amours
Et cett'fois sans casquer à ces blaireaux
Leurs cent trente-cinq euros
Oui on va s'éclater
d'rire
Bientôt bientôt bientôt
On oubliera le
croqu'mort
Qui v'nait compter les morts
On oubliera leurs
mensonges
Et leur fausse empathie
Et sans rancune on va
passer l'éponge
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