on
ne peut écrire qu’en faisant inconsciemment le pari qu’écrire
retardera et même repoussera indéfiniment la mort...
(Yvon
Rivard, Le
dernier chalet,
Leméac, 2018)
Je vous propose ce
texte, que j’ai connu pour la première fois en 1964, chanté par
Jacques Douai :
L'amour
sans amour,
Comme un gant retourné,
Comme un animal mort,
Comme un gant retourné,
Comme un animal mort,
Comme
une fleur brisée.
L'amour sans amour,
À quoi bon, pourquoi pas ?
On en vient, on y va,
On en meurt chaque fois.
L'amour sans amour,
Que tes chambres sont noires
Dans tes pâles miroirs
Et tristes histoires.
L'amour sans amour,
Quelle peine est la tienne ?
Quelle rose éclatée
Saigne à ton côté ?
L'amour sans amour,
Quelle coupe bois-tu
En marchant dans les rues
Comme un soleil perdu ?
L'amour sans amour,
C'est un feu qu'on renverse
Sur un tapis de Perse
Et du vin répandu.
L'amour sans amour,
À quoi bon, pourquoi pas ?
On en vient, on y va,
On en meurt chaque fois.
L'amour sans amour,
Que tes chambres sont noires
Dans tes pâles miroirs
Et tristes histoires.
L'amour sans amour,
Quelle peine est la tienne ?
Quelle rose éclatée
Saigne à ton côté ?
L'amour sans amour,
Quelle coupe bois-tu
En marchant dans les rues
Comme un soleil perdu ?
L'amour sans amour,
C'est un feu qu'on renverse
Sur un tapis de Perse
Et du vin répandu.
Pierre
Seghers
Et
voici le chant de Jacques Douai :
https://www.youtube.com/watch?v=oqK14oBaAh4
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