jeudi 13 juin 2024

13 juin 2024 : Londres mai-juin 2024

                    Vivre n'est pas une fin en soi. C'est la façon dont nous vivons qui compte.

              (Genki Wakamura, Et si les chats disparaissaient du monde..., trad.    Diane Durocher, Fleuve, 2022)  

         J'ai besoin de l'ordinateur pour écrire mon blog, et je dois dire que, parfois, j'ai envie d'arrêter définitivement.En tout cas, en déplacement, ce n'est pas le smartphone (ordinateur de poche sans doute, et les jeunes font tout avec, au point de ne pas pouvoir s'en passer) qui peut le remplacer ; pour moi, le smartphone est avant tout un téléphone (en plus moderne et plus compliqué) et, tant pis pour moi, je suis mal à l'aise avec cet engin. Donc, j'y ai mis très peu d'applications, et notamment pas le fameux GPS ! Ce qui ne m'a pas empêché de circuler seul à pied dans Londres (où il y a souvent de petits plans de quartiers qui permettent de se situer, bravo les Anglais) puis dans Paris (où ces petits plans bien commodes ont quasiment disparu, chacun est prié de trouver son chemin tout seul grâce à son "doudou technologique chéri").

        Le séjour à Londres s'est très bien passé. J'ai eu deux jours libres pour me promener tout seul, d'abord le vendredi 31 mai sur la rive gauche de la Tamise vers Canary wharf, le nouveau quartier d'affaires complémentaire de la fameuse City, avec ses beaux gratte-ciel. J'y ai visité le Museum of London docks, le genre de musée que j'affectionne, avec ses nombreuses maquettes de bateaux, son historique des ports de Londres et le rappel qu'ils ont joué dans le trafic d'esclaves. Rappelons, comme pour nombre de musées londoniens, l'entrée en est gratuite.

        Puis le lundi 3 juin, je partis également vers l'est et juste après la traversée du London bridge, je me suis baguenaudé longuement sur le rive droite, où travaille Lucile ; j'ai pu y acheter des cartes postale, devenues rares ! J'ai suivi les quais et j'ai fait une longue pause au Globe theater, le théâtre rond de Shakespeare, qui contient un café-restaurant, une boutique-librairie. Je me promets d'aller y voir une pièce de Shakespeare en novembre prochain en la lisant (ou relisant) en français auparavant. et je suis revenu par une passerelle reprendre le métro rive gauche, après avoir parcouru cinq ou six km fort agréables.

        Le samedi et le dimanche, ce fut des journées en famille, puisque Lucile et Pierryl ne travaillaient pas et que Sasha n'était pas à la crèche. Le samedi, on a emmené Sasha au Young V&A Museum of childhoor,musée entièrement consacré aux enfants de tous âges. En tout cas, pour les petits c'est fabuleux, ils s'y éclatent à grimper, ramper, enjamber, faire de l'équilibre etc. Sasha n'était pas la dernière, évidemment !

                                                        Hyde Park : la pagode

        Le jour suivant, ciel bleu étincelant. Dès le matin, nous sommes allés à une ferme éducative située à 500 m à peine : Sasha a pu y voir des moutons, des chèvres, des ânes, des animaux de basse-cour. il y avait un petit marché bio. C'était super sympa, les parents accompagnent leurs enfants. Puis on a continué vers Hyde park, où on a pique-niqué avec des amis qui ont aussi des enfants en bas âge. Il y avait au moins deux emplacements de jeux pour enfants. Et, au bord du lac, on a pu voir des cygnes, avec leurs petits qui, comme disait Andersen dans Le vilain petit canard, ne laissent pas soupçonner la beauté qu'ils auront plus tard.

        Le nouvel appartement de Lucile et Pierryl est très silencieux. De leur balcon du 1er étage, ils ont vue sur un canal avec une écluse. Les oiseaux aquatiques y sont nombreux : foulques, poules d'eau, oies, canards avec leurs petits, et même des cygnes et un héron. Les rives du canal ont des chemins cyclables et piétonniers. C'est par un de ces chemins qu'ils emmènent à vélo Sasha à la crèche sur un siège, ou en poussette quand j'étais là. Elle est ravie de longer le canal pour y aller.

        Sasha est très vive : elle s'agite sans cesse, court plus qu'elle ne marche et donc très difficile à photographier. Elle commence à parler dans un subtil mélange de français et d'anglais que ses parents comprennent, ce qui n'était pas mon cas. Mais quand je lui parle, elle me comprend et aime bien aussi que je lui lise des petits albums ou que je lui chante les chansons enfantines que je (et elle) connais. Ses parents s'en occupent bien !

                                        le canal et à gauche le début de l'écluse

        Ce petit séjour londonien était mal parti avec la pagaille monstre de la Gare du nord à Paris : le matériel électronique de contrôle à la Gare du Nord ne fonctionnait pas. L'intelligence artificielle (IA), c'est beau quand ça marche. Quand ça ne fonctionne pas, c'est toujours de l'IA, mais le sigle veut plutôt dire, comme écrit mon mensuel préféré, de l'Idiotie Augmentée ! Bonjour la vie cet été à Paris avec les JO hyperconnectés...


 

 

                         

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