Mais,
si nous devons de tout notre effort corriger, contenir, refouler par
la puissance grandissante de la raison et de l'organisation ces
échappées d'instinct, de colère et de violence, ah ! du moins,
lorsque, malgré tout, la violence éclate, lorsque le cœur
des hommes s'aigrit et se soulève, ne tournons pas contre eux, mais
contre les maîtres qui les ont conduits là, notre indignation et
notre colère !
(Jean
Jaurès,
discours au Congrès socialiste,
février 2012))
Interdiction
de manifester maintenant !
J'ai trouvé cette amusante
caricature de notre premier ministre, surnommé El Gaudillo
(mot-valise fait sur Caudillo et Godillot). Il aura bien contribué
au suicide du PS, avec son compère Macron et son président... Ils
n'auront plus qu'une poignée de députés aux prochaines
législatives, et ce sera mérité !
Quant
au traitement de l'actualité sociale par la presse et les médias
audio-visuels (aux ordres des grands patrons qui les possèdent),
comme d'habitude, c'est à grand renfort de mensonges, de
contre-vérités que ça passe le mieux : mieux vaut parler des
casseurs, quitte à provoquer la casse (la police a largement laissé
faire), que des opposants à la loi. Et zapper les violences policières, de toute façon jamais condamnées.
Le
pouvoir de ""gauche""
(il faut bien mettre des doubles guillemets, tant ça n'a plus rien
de gauche)
s'est décrédibilisé définitivement, et pour longtemps. Le premier
parti de France va être celui des non-votants, des abstentionnistes,
tant l'écœurement
saisit beaucoup de nos concitoyens. Et la France restera un pays de
droite, ce qu'elle n'a jamais cessé d'être.
Un
de mes copains de fac, d'origine espagnole (ses parents républicains
étaient arrivés ici en février 1939 lors de la retirada)
nous amusait beaucoup, car il ne disait jamais "Putain"
comme juron : non, il disait "Pétain" !
Certains aujourd'hui ne disent plus "Gros
con", mais "Macron" ! On récolte ce qu'on
sème...
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