et ce chant ô ce chant doux-amer des humains
(Élisabeth Pelloquin, Tout amour est douleur de n'être pas plus grand, Ex Æquo, 2024)
Élisabeth Pelloquin fait partie de la Maison des poètes de Poitiers, association dont j'ai fait partie aussi de sa création à mon départ de Poitiers. Je savais qu'elle écrivait mais, pour l'instant, elle n'avait jamais rien publié, du moins à ma connaissance. Son premier recueil est très beau et je vous en livre ce mois-ci un poème, mais tout m'a plu dans son livre, d'une qualité étonnamment égale.
Peut-être qu'une nuit de détresse
une main amie a défait tes tresses
Peut-être qu'une nuit de louve
l'ombre t'a bercée
jusqu'au soyeux des larmes
Peut-être
as-tu voyagé ainsi
jusqu'aux cils d'une aurore
qui ouvrait le regard
Peut-être
pourrais-tu maintenant
faire de ce regard
un poème
pour réchauffer ceux qui ont froid
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