Et
puis tu as réussi à sortir vivant d'une maison de retraite –
c'est rare, tu sais ?
(Johan
Theorin, Le sang des pierres, trad. Rémi Cassaigne, Albin
Michel, 2011)
Vous
affolez pas, aimables lecteurs de mon blog, si en ce moment il est en
panne. C'est que je travaille sur Marguerite Duras, je suis en quelque sorte dans sa maison de retraite, là où elle attend patiemment que j'écrive sur elle : pourvu que j'en sorte vivant (pas gagné, quand on est en maison de retraite !). Si l'un/une
d'entre vous a lu comme moi l'intégralité des deux volumes d’œuvres
dans la Bibliothèque de la Pléiade (plus de 3000 pages en tout avec
l'appareil critique, réellement excellent), qu'il/elle vienne me
serrer la pince ! Je dois rendre ma copie la semaine prochaine,
et c'est loin d'être gagné. Mais j'aime ces défis (mot français,
il y a un mot anglais, je ne sais lequel, mais les jeunes
connaissent...). L'article que je vais donner servira de base au
chapitre que je rédigerai dans la foulée pour mon prochain livre
sur les femmes écrivains. Ensuite, je me lancerai dans George Sand...
Donc,
je ne rajouterai rien la semaine prochaine, ni peut-être la semaine
d'après...
Quelques
nouvelles quand même :
Georges
Bonnet (95 ans le 9 juin) vient de se casser le col du fémur ;
je lui ai rendu visite dans la clinique de Poitiers où il se remet –
difficilement...
L'Académie
française aurait accepté « ils croivent » comme
conjugaison du verbe croire. Observation de Jean d'Ormesson (qui ne
rate jamais une bêtise) : « On dit bien « Ils boivent » alors il était assez injuste de considérer « Ils croivent » comme une faute de français » ! Dire qu'il est
question de publier son œuvrette dans la prestigieuse collection de
la Pléiade : j'espère qu'il n'en sera rien !
Mais
ce n'est peut-être qu'un spam internet, jugez-en :
http://www.legorafi.fr/2014/05/21/lacademie-francaise-valide-finalement-ils-croivent-et-faut-quon-voye/
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