parmi tout ce qu'il fallait sauver, reproduire
il y avait l'utopie.
(Kiki Dimoula, Je te salue Jamais)
Ma petite page poétique du mois, comme j'avais promis le mois dernier. Pour ceux qui ont feuilleté ou lu mon recueil "Un rêve d'infini", paru en octobre dernier, vous pourrez constater en lisant Page blanche que j'ai fait quelques progrès, j'espère !
J'ai découvert récemment, grâce à France culture, la poétesse grecque Kiki Dimoula. Demain soir, je vais assister à une rencontre avec des poètes argentins. Enfin je vais avoir quelques poèmes publiés le mois prochain dans la revue Friches, bien connue des amateurs de poésie. Georges Bonnet, 92 ans le 6 juin, m'a fait lire son dernier manuscrit, superbe autopsie de la maladie d'Alzheimer vue par l'accompagnant : sa femme est décédée en avril dernier après dix années de cette maladie. Et mercredi 1er juin, j'accompagne Odile Caradec à Paris, où nous verrons la pièce de théâtre écrite et jouée par sa fille Mireille le soir même, et où je participerai à des lectures en plein air dans les jardins publics de la commune des Lilas, aux portes de Paris, pour la journée des jardins le samedi 4 juin.
Page blanche
Nous allons
d'abord
marcher là où sont les étoiles
chercher des mots inconnus dans
des dictionnaires qui n'existent pas
marcher au milieu du langage
faire attention à ne pas écraser les mots au passage
ni leur faire de l'ombre
mais
au contraire
les éclairer
devenir pour eux l'espérance d'être un jour
proférés par le poète
et avec lui
de s'endormir au creux des nuits
d'embrasser l'aube
de s'essorer aux rayons du soleil
de vivre enfin au grand jour
sur une
page blanche
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