À
vous, les jeunes, je voudrais donner à méditer ces mots du
dalaï-lama : "si vous pensez que vous êtes trop petit pour
changer le monde, alors faites l'expérience de dormir avec un
moustique et vous verrez qui empêche l'autre de dormir."
(Nicolas
Hulot,
Osons : plaidoyer d’un homme libre,
Les liens qui libèrent, 2015)
J’avoue
que, dans le gouvernement actuel, il n’y avait qu’un ministre qui
trouvait grâce à mes yeux, ces derniers temps, malgré tous ses
défauts (mais qui n’en a pas ?) : Nicolas Hulot. Et j’ai
beaucoup apprécié la manière dont il a démissionné, les
mots qu’il a choisis, mesurés et pourtant féroces, loin du langage convenu et de la langue de bois habituels.
Je
dis donc : Bravo ! Avaler des couleuvres à longueur de
mois, c’est traumatisant, épuisant.
Personnellement, ça a joué un rôle dans plusieurs de mes choix
de mutations.
Encore
un espoir qui disparaît, même si on ne se faisait aucune illusion :
le heurt du réel, des lobbies, des financiers et des marchands de
mort (actionnaires de toute obédience, dans l’énergie nucléaire,
la fabrication de pesticides, sans parler des fabricants d’armes) a
eu finalement raison de lui…
Quand
on voit que les actus à la radio commencent par les cours de la
bourse, on tombe raide. Qu'a-t-on besoin d'un gouvernement, si ce sont
seulement les actionnaires qui mènent le monde !
Je
suis de plus en plus écœuré...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire