Je me réveille frais et dispos, un peu gêné d'avoir dû prendre la chambre de Martin, qui a retrouvé celle de ses parents ! Pendant le petit déjeuner, comme hier, un écureuil fait son apparition, sur le grand cèdre de la cour. C'est Gabriel qui l'a aperçu : il a l'œil vif ! Je quitte à regret mes petits amis, et aussi les grands. Juliette m'a ramené à l'abbaye sous une pluie ininterrompue. Elle m'explique comment partir. Je n'ai en fait qu'à suivre la vallée de la Baïse. Contrairement à hier, peu de côtes à craindre ! C'en est même monotone : Jipé, faut savoir ce que tu veux ! En fait, j'apprécie de pouvoir pédaler sur le plat sous cette pluie.
Route sans grandes curiosités. Si, le château de Herrebouc : ni château féodal ni même château gascon, c'est une simple maison-forte, en forme de tour ou de donjon, élevée, au début, pour protéger très vraisemblablement le moulin à eau, son contemporain, qui, à trente mètres à peine de lui, moud, depuis le XIIIème siècle, les grains de froment de tous les cultivateurs des alentours. Franchement, vu de cinq cents mètres, la bâtisse est très belle.
A Saint-Jean Poutge, il est déjà 11 h, j'ai des lettres à écrire et à envoyer. J'aperçois le restaurant Le Chaudron, demande si je peux m'installer, range Rossinante à l'abri de la pluie, prends un thé, sors mon nécessaire à écrire... La poste est à deux pas, le courrier part à midi, j'ai donc le temps d'écrire les trois lettres que je médite. Je les poste, puis m'installe à table, avec un routier, dont le gros bahut rutilant médite non loin de là sur le grand parking aménagé de l'autre côté de la route.
Nous discutons pendant tout le repas, assez vite expédié - il est pressé - mais fort bon. J'ai choisi comme plat principal une poule confite... Miam !
J'apprends qu'il circule dans toute l'Europe, que son camion vaut 1,5 millions d'euros, le prix d'une maison, que beaucoup de marchandises entrent en France, mais peu en sortent, nos entreprises n'exportent pas beaucoup ! Et ferment les unes après les autres. Il est très inquiet !
Après ces agapes discourantes, je reprends le vélo, toujours sous la pluie, quoique faiblissante. A Barran, bastide fondée au XIIIe siècle, je suis accueilli par le clocher tors de la collégiale Saint Jean-Baptiste. Curieux clocher hélicoïdal récemment restauré.
Je m'installe Chez Christiane, l'ancienne épicière, aujourd'hui en retraite, et qui garde dans sa grande maison quelques chambres d'hôte pour les grandes occasions : festival de jazz de Marciac, fiesta de Vic-Fezensac, et même passage du cyclo-lecteur ! Grandes chambres à l'ancienne, non chauffées, l'antique demeure n'a pas le chauffage central ! Mais reste très confortable. Abruti par la chevauchée sous la pluie, je m'effondre sur le lit sitôt douché et dors une heure !
La lecture a lieu dans la salle du Conseil municipal. J'ai visité la bibliothèque, suffisante pour la commune, mais trop petite pour me recevoir. Cette fois, c'est Patricia, autre bibliothécaire de la BDP, et habitante du village, où elle a restauré une maison avec son compagnon, qui s'y colle. Elle a préparé une exposition de livres de poèmes. Des lecteurs ont apporté des poèmes de leur cru ou copiés dans des bouquins (Rimbaud, Baudelaire, Du Bellay). C'est assez sympa, surtout les poètes autochtones, que je lis en les découvrant. Et je continue sur des textes sur le thème du voyage, puisque c'était la proposition du Département. Une vingtaine de personnes écoutent religieusement.
Puis Christiane nous invite à dîner : neuf personnes, dont Patricia et son compagnon, la conseillère municipale qui m'a reçue tout à l'heure et de sympathiques voisins et voisines. Christiane, septuagénaire, ne mange pas de viande le soir, mais nous a préparé un magret de canard succulent. Et je ne parle pas des gâteaux qui ont suivi : il y en avait trois, dont une tarte aux pommes confectionnée par une dame d'origine polonaise.
Magnifique journée donc, malgré la pluie du matin et du soir ! J'ai pu me laver, mais quand donc le ciel se lavera-t-il ?
Route sans grandes curiosités. Si, le château de Herrebouc : ni château féodal ni même château gascon, c'est une simple maison-forte, en forme de tour ou de donjon, élevée, au début, pour protéger très vraisemblablement le moulin à eau, son contemporain, qui, à trente mètres à peine de lui, moud, depuis le XIIIème siècle, les grains de froment de tous les cultivateurs des alentours. Franchement, vu de cinq cents mètres, la bâtisse est très belle.
A Saint-Jean Poutge, il est déjà 11 h, j'ai des lettres à écrire et à envoyer. J'aperçois le restaurant Le Chaudron, demande si je peux m'installer, range Rossinante à l'abri de la pluie, prends un thé, sors mon nécessaire à écrire... La poste est à deux pas, le courrier part à midi, j'ai donc le temps d'écrire les trois lettres que je médite. Je les poste, puis m'installe à table, avec un routier, dont le gros bahut rutilant médite non loin de là sur le grand parking aménagé de l'autre côté de la route.
Nous discutons pendant tout le repas, assez vite expédié - il est pressé - mais fort bon. J'ai choisi comme plat principal une poule confite... Miam !
J'apprends qu'il circule dans toute l'Europe, que son camion vaut 1,5 millions d'euros, le prix d'une maison, que beaucoup de marchandises entrent en France, mais peu en sortent, nos entreprises n'exportent pas beaucoup ! Et ferment les unes après les autres. Il est très inquiet !
Après ces agapes discourantes, je reprends le vélo, toujours sous la pluie, quoique faiblissante. A Barran, bastide fondée au XIIIe siècle, je suis accueilli par le clocher tors de la collégiale Saint Jean-Baptiste. Curieux clocher hélicoïdal récemment restauré.
Je m'installe Chez Christiane, l'ancienne épicière, aujourd'hui en retraite, et qui garde dans sa grande maison quelques chambres d'hôte pour les grandes occasions : festival de jazz de Marciac, fiesta de Vic-Fezensac, et même passage du cyclo-lecteur ! Grandes chambres à l'ancienne, non chauffées, l'antique demeure n'a pas le chauffage central ! Mais reste très confortable. Abruti par la chevauchée sous la pluie, je m'effondre sur le lit sitôt douché et dors une heure !
La lecture a lieu dans la salle du Conseil municipal. J'ai visité la bibliothèque, suffisante pour la commune, mais trop petite pour me recevoir. Cette fois, c'est Patricia, autre bibliothécaire de la BDP, et habitante du village, où elle a restauré une maison avec son compagnon, qui s'y colle. Elle a préparé une exposition de livres de poèmes. Des lecteurs ont apporté des poèmes de leur cru ou copiés dans des bouquins (Rimbaud, Baudelaire, Du Bellay). C'est assez sympa, surtout les poètes autochtones, que je lis en les découvrant. Et je continue sur des textes sur le thème du voyage, puisque c'était la proposition du Département. Une vingtaine de personnes écoutent religieusement.
Puis Christiane nous invite à dîner : neuf personnes, dont Patricia et son compagnon, la conseillère municipale qui m'a reçue tout à l'heure et de sympathiques voisins et voisines. Christiane, septuagénaire, ne mange pas de viande le soir, mais nous a préparé un magret de canard succulent. Et je ne parle pas des gâteaux qui ont suivi : il y en avait trois, dont une tarte aux pommes confectionnée par une dame d'origine polonaise.
Magnifique journée donc, malgré la pluie du matin et du soir ! J'ai pu me laver, mais quand donc le ciel se lavera-t-il ?
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