il faut vraiment lire pour connaître vraiment le monde parce que les gens qui écrivent partent toujours d’un détail qui cloche.
(Alba Donati, La librairie sur la colline, trad. Nathalie Bauer, Globe, 2022)
Toute la journée, une ritournelle tournait dans ma tête. Quand j'étais moniteur de colo dans les années 60 dans la vallée d'Aspe, on la chantait beaucoup avec les enfants. Ils adoraient, aussi bien pendant les veillées du soir quotidiennes que pendant les balades en montagne et en forêt.
J'ai retrouvée cette ritournelle circulaire (on revient au début et on recommence) sur internet. Chantons, que diable, au lieu d'avoir les oreilles bouchées par des écouteurs ! Et peut-être que, comme en lisant, le monde clochera un peu moins.
Je suis la Seine jusqu'à la morgue
Mais ne trouvant pas mon chemin
Je demande à un joueur d'orgue
S'il connaît la Chaussée d'Antin.
Arrêtant sa manivelle
Il me dit je connais l'endroit
Tu suis la Seine jusqu'à la morgue
Et après c'est toujours tout droit.
et on reprend ad libitum les deux strophes
Je suis la Seine jusqu'à la morgue
Mais ne trouvant pas mon chemin
Je demande à un joueur d'orgue
S'il connaît la Chaussée d'Antin.
Arrêtant sa manivelle
Il me dit je connais l'endroit
Tu suis la Seine jusqu'à la morgue
Et après c'est toujours tout droit.
......................................................................
A écouter, chanté par Pierre Imbert
(paroles un peu différentes)
https://www.google.com/search?client=firefox-b-e&q=youtube+arretant+sa+manivelle#fpstate=ive&vld=cid:30ed8dc9,vid:ZSoU_-iJ5NQ,st:0
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