Une fois n'est pas coutume, c'est Lucile qui me réveille, car elle a son cours à 8 h à la fac, il faut qu'elle prenne le tram, elle doit de plus s'entendre avec des condisciples, car elles présentent un exposé à plusieurs, et dès 6 h 15 j'entends du bruit !
Par contre, on s'est entendu pour aller tout à l'heure à la gare ensemble, puisqu'elle prend le train 10 mn après moi pour rejoindre Poitiers aussi, où Claire doit venir en voiture à la gare nous chercher, compte tenu de la pluie persistante.
Cette même pluie qui me décide vers 10 h, sur la suggestion de Lucile revenue prendre son bagage, à monter le vélo dans le tram jusqu'à la gare... Après Montpellier, ce n'est plus une première pour Rossinante ! Lucile me dit que c'est interdit aux heures d'affluence, mais là, ce n'est pas le cas.
Mon train précède donc le sien de quelques minutes. Voyage sans histoire, sinon celle de L'idiot, dont j'approche de la fin. J'ai à la fois envie d'y arriver et que ça ne s'arrête pas. Promis, j'en parlerai dans une prochaine chronique... Mais je prendrai mon temps, car je voudrais bien comprendre en quoi ce livre m'éclaire, me questionne et, peut-être me donne des réponses. Et seule l'écriture un peu réfléchie permet de le savoir. Donc ce sera sans doute pour mai, le temps de digérer L'idiot dans sa complexité.
Dans le nouveau parking de la gare de Poitiers, nous attendons Claire. Ce n'est pas sans appréhension que j'ai appris que, pendant mon absence, elle a repris le volant, malgré son œil en moins. Sans doute a-t-elle raison, de ne pas abdiquer, de ne pas démissionner totalement, de ne pas se laisser aller, même s'il y a des choses plus importantes que conduire une voiture. Et elle arrive toute pimpante ; j'installe Rossinante sur le porte-vélo, je laisse mes deux femmes sur les sièges de devant, et Lucile conduire jusqu'à la maison.
Comment dire ? Cette année, je n'ai pas eu, comme l'an passé, l'attrait de la nouveauté. Mais ce fut tout de même très intéressant, frémissant parfois, inégal aussi, mais c'est peut-être aussi bien... Les lectures ont plutôt bien marché, j'ai progressé de ce côté-là, je le sens. Les retrouvailles avec le Gers, la découverte de la randonnée pluvieuse (si j'ose dire) m'ont beaucoup marqué. Dans le Languedoc, j'ai revu mon beau-frère (pas revu depuis 2001), Robert (depuis 1985) et Jean (depuis 1998 ?), ce sont des hommes qui comptent, qui ont été importants pour moi. Tous trois libertaires à leur façon, plus politique chez mon beau-frère, plus syndicaliste et écolo chez Jean, plus anarchiste et naïve chez Robert. Des visions de la vie qui m'ont conforté dans le désir d'apprécier la diversité, dans le goût de rester dans un minimum d'originalité, qui est le sel de la vie.
Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?, peut-on lire chez Matthieu. Gardons précieusement cette variété qui seule nous donne des vibrations et de l'intensité à notre vie intérieure.
Par contre, on s'est entendu pour aller tout à l'heure à la gare ensemble, puisqu'elle prend le train 10 mn après moi pour rejoindre Poitiers aussi, où Claire doit venir en voiture à la gare nous chercher, compte tenu de la pluie persistante.
Cette même pluie qui me décide vers 10 h, sur la suggestion de Lucile revenue prendre son bagage, à monter le vélo dans le tram jusqu'à la gare... Après Montpellier, ce n'est plus une première pour Rossinante ! Lucile me dit que c'est interdit aux heures d'affluence, mais là, ce n'est pas le cas.
Mon train précède donc le sien de quelques minutes. Voyage sans histoire, sinon celle de L'idiot, dont j'approche de la fin. J'ai à la fois envie d'y arriver et que ça ne s'arrête pas. Promis, j'en parlerai dans une prochaine chronique... Mais je prendrai mon temps, car je voudrais bien comprendre en quoi ce livre m'éclaire, me questionne et, peut-être me donne des réponses. Et seule l'écriture un peu réfléchie permet de le savoir. Donc ce sera sans doute pour mai, le temps de digérer L'idiot dans sa complexité.
Dans le nouveau parking de la gare de Poitiers, nous attendons Claire. Ce n'est pas sans appréhension que j'ai appris que, pendant mon absence, elle a repris le volant, malgré son œil en moins. Sans doute a-t-elle raison, de ne pas abdiquer, de ne pas démissionner totalement, de ne pas se laisser aller, même s'il y a des choses plus importantes que conduire une voiture. Et elle arrive toute pimpante ; j'installe Rossinante sur le porte-vélo, je laisse mes deux femmes sur les sièges de devant, et Lucile conduire jusqu'à la maison.
Comment dire ? Cette année, je n'ai pas eu, comme l'an passé, l'attrait de la nouveauté. Mais ce fut tout de même très intéressant, frémissant parfois, inégal aussi, mais c'est peut-être aussi bien... Les lectures ont plutôt bien marché, j'ai progressé de ce côté-là, je le sens. Les retrouvailles avec le Gers, la découverte de la randonnée pluvieuse (si j'ose dire) m'ont beaucoup marqué. Dans le Languedoc, j'ai revu mon beau-frère (pas revu depuis 2001), Robert (depuis 1985) et Jean (depuis 1998 ?), ce sont des hommes qui comptent, qui ont été importants pour moi. Tous trois libertaires à leur façon, plus politique chez mon beau-frère, plus syndicaliste et écolo chez Jean, plus anarchiste et naïve chez Robert. Des visions de la vie qui m'ont conforté dans le désir d'apprécier la diversité, dans le goût de rester dans un minimum d'originalité, qui est le sel de la vie.
Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?, peut-on lire chez Matthieu. Gardons précieusement cette variété qui seule nous donne des vibrations et de l'intensité à notre vie intérieure.
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