Je reprends le train avec Maryse, car nous sommes invités à Brocas chez mon autre sœur, Anne-Marie aujourd'hui samedi, et demain chez Flore, l'une de mes deux sœurs jumelles. Pour l'anniversaire de Serge, son mari et de Lorène, sa fille. Et bien sûr, je passerai deux nuits chez Maman avant de m'élancer vers les cyclo-lectures.
Dans l'autorail, nous faisons connaissance de Hugo, un jeune homme rudement sympa, qui nous fait trouver court le voyage jusqu'à Mont de Marsan. Je lui parle de mon projet, on discute du travail (il est à la recherche d'un emploi), de poésie (il écrit et compose des chansons), et de tas d'autres choses, je lui donne mon adresse électronique, et il promet de m'écrire... Je lui signale le Samovar, café littéraire de Bordeaux, rue Camille Sauvageau, où il doit pouvoir aller chanter éventuellement avec ses potes. Ils ne rémunèrent pas, mais on laisse son chapeau à la sortie. Le cyclo-lecteur y passera peut-être, c'est à deux pas de l'appartement de Lucile !
Je laisse Rossinante, qui a l'habitude - voir l'an passé - reposer dans la cave à vélo de ma mère. Anne-Marie nous conduit à Brocas, Maryse, Maman et moi. Nous retrouvons la superbe maison, encore en cours d'aménagement. Avec la grange aménagée, ça leur fait beaucoup de place, du couchage pour une quinzaine de personnes, et ils ont placé une piscine : avis aux amateurs de l'été !
Dimanche matin : réveil presque printanier. Arbres en fleurs, oiseaux qui chantent... Seules les températures sont fraîches. Repas d'anniversaire sympa, je commence une rude semaine sur le plan alimentaire, mais les Périgourdins ne disaient-ils pas l'an dernier que je devais me remplumer ?
Le soir, je reste chez Maman et regarde un épisode de Barnaby sur la 3. Un peu ringard, et british jusqu'au bout des ongles.
Le lendemain, visite à l'ami Bernard, reclus dans son ermitage. Et petit tour au cinéma pour voir Le nouveau protocole, un thriller pharmaceutique français, avec Clovis Cornillac, la nouvelle coqueluche. Le film dénonce les méfaits des gros laboratoires. C'est un peu gros, mais plutôt bien fait, et ma foi, qui se plaindrait d'un tel sujet ? Pour une fois que le cinéma français s'attaque à un sujet de société et s'écarte du nombrilisme qui lui a fait une réputation détestable, on est plutôt content.
Je continue à lire le Giono, de plus en plus surprenant et mystérieux...
1 commentaire:
Me revoilà et en effet je vois que je suis cité dans une nouvelle. Merci pour mon bref passage de figurant dans le film du cyclo-lecteur.
Hugo
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