L’extermination des indigènes, c’est presque en tous lieux la première page de l’occupation des colonies.
(Augustin, Cochin, L’abolition de l’esclavage, Lecoffre, 1861)
Israël avait commencé par la Nakba en 1947-1948 : expulsions et exil forcées, massacres en tous genres, un véritable nettoyage ethnique sur le territoire qui lui avait été concédé par l'ONU. Mais ça ne suffisait pas. Ils avaient réduit les territoires palestiniens occupés à des peaux de chagrin. Gaza n'était plus qu'un immense camp de concentration depuis des années, maintenant, ce n'est plus aujourd'hui qu'un camp d'extermination par des bombardements incessants, visant les habitations, les écoles, les hôpitaux, les structures de vie, par la destruction du système d'eau potable, des l'alimentation électrique, par la famine aussi, dans la presque indifférence des autres nations, quand ce n'est pas avec leur complicité.
Heureusement, des voix s'élèvent, de plus en plus nombreuses, pour conspuer cet état voyou et criminel. Notre dernière prix Nobel de littérature s'est faite entendre à la la télévision lors de l'émission littéraire "La grande librairie". Merci, Annie Ernaux. Vous avez gardé toute votre lucidité et votre courage pour dénoncer, en direct, ce qui fait mal à notre humanité d'aujourd'hui.
Chers lectrices et lecteurs, je vous joins la possibilité de voir son intervention avec ces deux liens :
venant de Faecbook : https://fb.watch/A3LRsk12Lp/
venant d'Europolestine :
https://europalestine.com/2025/06/05/gaza-annie-ernaux-en-direct-sur-la-5/