Le silence n’est pas une fin de non-recevoir ni une rupture. Il est même le test absolu, en amitié comme en amour. L’être avec qui on peut se taire en harmonie, c’est l’élu.
(Amélie Nothomb, Psychopompe, Albin Michel, 2023)
J'avais envie de publier le poème du mois, que j'ai trouvé dans le recueil de Pierre Rogissart, La porte de Brandebourg (L'atelier imaginaire, Le dé bleu, 1998, Prix spécial du Jury Max-Pol Fouchet). C'est un des livres de poèmes que je possède depuis longtemps, et que je viens de lire seulement ce mois-ci. Voici donc un poème non titré et qui m'a beaucoup plu. Je ne sais pourquoi il a pénétré mon âme.
Ce qu'on ne peut savoir
ressemble à ce soleil sibérien
et ces fleuves si grands
où poser nos filets dans le distance
et dans le dernière ruine
Incompréhensibles
ces nausées
aux ascensions de basalte !
Ma main au creux de l'averse
nos chemins d'étincelles pour nos viols d'équarrisseurs
Je me suis baissé pour d"poser une pierre
et je suis peut-être né.

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