la République se vit à visage découvert dans tous les lieux publics : voies publiques, transports en commun, commerces et centres commerciaux, établissements scolaires, bureaux de poste, hôpitaux, tribunaux, administrations... Loi du 11 octobre 2010 (entrée en vigueur le 11 avril 2011) : Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage.
(Affichette officielle placée dans les administrations avant le coronavirus)
Que les intégristes laïcards n’ont-ils pas déblatéré, que de mots durs n’ont-ils pas vomi sur ces pauvres femmes mères de famille, sur ces jeunes filles parfois majeures et étudiantes, voilées au début des années 90, leur intimant de découvrir leurs visages pour aller chercher leurs enfants à la crèche ou à l’école, ou de se découvrir quand elles étaient au volant d’une auto, ou dans tant d’autres occasions ? Et voilà qu’aujourd’hui, au contraire, à la mairie, à la poste, en préfecture et sans doute presque partout nous voilà condamnés au masque, qui pourtant dissimule largement le visage, empêchant une vraie reconnaissance faciale. D’autant plus qu’on trouve toujours un fanatique qui, vous pointe du doigt si par malheur votre masque est mal positionné, ou nous faisant reculer si on se montre trop près dans les files d’attente. Jusqu’aux commerçants (pas tous, heureusement) qui s’y mettent en ne nous répondant que si nous sommes à la distance voulue !
Claude Janvier (Spécialiste des coups de gueule sur la politique, l'économie, l'environnement et les phénomènes de société. À la manière d'un journaliste d'investigation, il fouille, déterre et décortique l'actualité jusqu'à mettre à jour la vérité vraie. Après ce décryptage des infos aseptisées, il prend le lecteur à partie dans des billets d'humeur et d'humour. Il en extrait deux livres Un coup de gueule vaut mieux que faire la gueule et Coup de gueule d’un jour, coup de gueule toujours, Éditions du Net) nous livre un texte fort instructif, dont je livre quelques extraits.
Dans une administration, « Une forêt de masques blancs, noirs, bleus, verts s’étalait devant moi... Dantesque ! J’ai failli appeler mon toubib pour lui dire que je devais être victime d’hallucinations et que j’allais arrêter les apéros le soir - promis, juré ! - La remarque peu amène du cerbère qui était à l’entrée m’a arraché temporairement à mes réflexions. "Monsieur, votre masque doit couvrir le nez". [...] En réalité, le masque est indispensable pour un chirurgien et ses assistants quand ils vous opèrent. Cela, afin qu’ils ne vous contaminent pas. Le reste n’est qu’une affaire de contrôle gouvernemental et un excellent moyen d’engranger de l’argent [...]
« Place au terrorisme d’état mondialiste imposé par une armada de forces de l’ordre, lourdement armée, à la réflexion limitée, mais protégée grâce à l’impunité que procure le port de l’uniforme. La répression sauvage et sanglante des Gilets Jaunes n’est plus à démontrer. Le port du masque obligatoire permet une étendue encore plus grande de l’emprise de l’état sur les citoyens. [...] Le port du masque ou le bâton ? Pas de masques, une amende. Pas content ? Une autre amende. Toujours pas content ? Interpellation musclée, agressive et invasive, suivie directement d’une garde à vue. Toujours pas content ? Comparution immédiate devant un juge, amende et prison avec ou sans sursis. [...] Le masque vous empêche de respirer normalement, transforme votre bouche en un bouillon de culture innommable. [...] Au-delà de la force militaire et policière, la France possède une armada de collabos chefaillons, empressés à relayer et à renforcer la sainte parole gouvernementale. [...]
« Pour ma part, je préfère m’en référer à ce qu’explique le Docteur Pascal Sacré, médecin hospitalier anesthésiste-réanimateur : “Le port continu des masques aggrave la contamination ! Cette affirmation est basée sur des arguments scientifiques et médicaux. L’air, une fois expiré, est réchauffé, humidifié et chargé de CO 2. Il devient un milieu de culture parfait pour les agents infectieux (bactéries, champignons, virus). Des études ont montré que la porosité (trous microscopiques) des masques permet aux germes expirés de s’accumuler sur leur face externe.” “Non seulement nous ré-inspirons notre CO2, mais en plus, en touchant tout le temps notre masque (geste inévitable), nous diffusons les germes partout ! Obliger tout le monde à les porter tout le temps, alors que l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et médicale !” “ Les masques sont considérés comme la protection face à la transmission du virus du COVID-19. Mieux vaut porter un masque (n’importe lequel.) que rien. Ah oui ? Je ne suis pas d’accord. Cette idée reçue est largement partagée par la population traumatisée des pays ayant confiné totalement leur peuple.” [...]
« Les médecins, dans une large majorité, sont complices. Désolé pour le corps médical, mais il faudrait arrêter d’obéir à la propagande gouvernementale et d’être payé pour soutenir les laboratoires pharmaceutiques. Où est le serment d’Hippocrate ? Les pourfendeurs des Professeurs Raoult et Perronne ont des tribunes quotidiennes dans les médias, pendant que les deux premiers sauvent des vies. [...]
« Préfets, élus, fonctionnaires administratifs, dirigeants des ARS (Agences Régionales de Santé) locales, vigiles de supermarchés, gendarmes, médias, syndicats (qui ne défendent plus personne depuis longtemps), associations de parents d’élèves, recteurs, secrétaires administratives, syndicat des commerçants, etc. Un seul message : Tous masqués. Point barre. Bientôt, le vaccin obligatoire pour tous. Bientôt pucé, tracé, hyper fliqué et bien conditionné. [...] Ensuite, ce qui n’est pas précisé, c’est que le nombre de tests est en augmentation. Rappelons quand même qu’au début et pendant le confinement, quasiment aucun test n’était réalisé. Donc, plus il y aura de tests de dépistages, plus on trouvera de personnes infectées. CQFD. […]
« Vous vous sentez oppressé ? Normal, le port du masque du matin au soir est mauvais pour la santé. Tout comme le conditionnement et la coercition. Mais l’armada de chefaillons veille au grain. Les ordres sont les ordres. Et en plus, certaines braves gens vous dénoncent... Une véritable propagande intoxicatoire, relayée par une armée de petits chefs investis du pouvoir étatique [et de médias aux ordres]. Bien payés, à l’aise dans leurs baskets, leur réflexion s’arrête à la fin du formulaire "Cerfa" qu’ils doivent remplir en début et en fin de journée. Le gouvernement est responsable de la politique qu’il édicte, mais au-delà de ce fait, personne n’est obligé de faire du zèle et d’en rajouter une couche. Et le problème est bien là. […] »
Hier, au centre ville, un assez grand nombre (quoique minoritaire) de personnes refusait l'injonction du masque obligatoire. Je circulais à vélo et n'en avais donc pas l'obligation. Mais je constate que le commerce a l'air d'en pâtir et qu'ils vont tuer le cinéma : déjà les gens n'y venaient pas trop depuis leur réouverture, mais le garder pendant toute la projection relève de l'ineptie (et de la torture). Le gardien de mon immeuble, nous voyant tous avec un masque au sortir de l'ascenseur (je l'avais mis, comme chaque fois qu'on est nombreux dans cet endroit particulièrement confiné), nous a dit : « mais vous êtes tous des moutons ! » Et une conversation serrée a suivi, je n'ai pu que lui donner raison. La république des masqués est une république de moutons.
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