Moi aussi j’ai aimé ceux qui aimant les crépuscules
les pêcheurs d’ombre…
(Maria Luisa Spaziani, Jardins d’été, palais d’hiver, trad. Patrice Dierval Angelini, 1994)
Je prépare mon prochain recueil de poèmes ; j'ai l'intention d'y inclure quelques haïkus que j'ai écrits. Je vous en propose quelques-uns aujourd'hui. Qu'en pensez-vous ? Vous semblent-ils publiables ?
coup de vent léger
ta lèvre au goût de pêche
se pose sur moi
sous le ciel éclatant
j'égrène le sable
ma main est un tamis
faible petit Poucet
on se moque de moi
ogre je deviendrai !
Carcassonne
vu du train
les murailles tremblent
le Christ ressuscite
des œufs dans le jardin
nous pleins d'espérance
coquille brisée
poule ravie
poussin étonné
mains malhabiles
les aiguilles s'emballent
le tricot bat de l'aile
Et lisez Basho, le prince du haïku !
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